Ainsi vous croyez ne jamais prendre un second mari,
Mais meure ton premier maître, tes idées mourront avec lui !
Qu’en ce monde et dans l’autre une éternelle adversité me poursuive
Si, une fois veuve, je redeviens épouse !
Si maintenant elle rompt cet engagement-là !
Voilà un serment profond. Chère, laisse-moi un moment ;
Ma tête s’appesantit, et je tromperais volontiers les ennuis
Du jour par le sommeil.
Que le sommeil berce ton cerveau,
Et que jamais le malheur ne se mette entre nous deux !
Madame, comment trouvez-vous cette pièce ?
La dame fait trop de protestations.
Oh ! pourvu qu’elle tienne parole !
Connaissez-vous le sujet de la pièce ? Tout y est-il inoffensif ?
Rien que d’inoffensif. Du poison pour rire ! du poison pour rire !
Quel est le nom de la pièce ?
La Souricière. Comment ? pardieu ! au figuré. Cette pièce est — le tableau d’un meurtre commis en Guyane. Le duc — s’appelle Albertus ; sa femme, Baptista. —