Cette page a été validée par deux contributeurs.
228
LE ROI JEAN.
HUBERT.
Et je le garderai si bien — qu’il ne fera pas de mal à votre majesté.
LE ROI JEAN.
— La mort !
HUBERT.
Monseigneur ?
LE ROI JEAN.
Une tombe !
HUBERT.
Il ne vivra pas.
LE ROI JEAN.
Assez ! — Je puis être gai à présent… Hubert, je t’aime… — Allons, je ne te dirai pas ce que j’entends faire pour toi. — N’oublie pas…
Il s’avance vers la reine-mère.
Madame, adieu ; — je vais envoyer ces forces auprès de votre majesté.
LA REINE-MÈRE.
— Que ma bénédiction aille avec toi !
LE ROI JEAN, à Arthur.
Cousin, partez pour l’Angleterre… — Hubert sera votre homme ; il vous servira — avec tout le respect qui vous est dû… Holà ! vous autres, à Calais !
Tous sortent.
SCÈNE V.
[La tente du roi de France.]
Entrent Philippe, Louis, Pandolphe et des courtisans.
PHILIPPE.
— Ainsi, par un rugissement de la tempête sur les flots, — les voiles vaincues de toute l’armada — ont été séparées les unes des autres et dispersées.