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SCÈNE VIII.
porté qu’un torchon de Jacquinette qu’il serre près de son cœur comme souvenir…
Entre Mercade.
MERCADE, à la princesse.
— Dieu vous garde, madame !
LA PRINCESSE.
Sois le bienvenu, Mercade, — bien que tu interrompes notre fête.
MERCADE.
— J’en suis fâché, madame ; car la nouvelle que j’apporte — pèse douloureusement à ma langue. Le roi votre père…
LA PRINCESSE.
— Est mort, sur ma vie !
MERCADE.
Oui, madame, je n’ai rien de plus à vous dire. —
BIRON.
Preux, retirez-vous ; la scène commence à s’assombrir.
ARMADO.
Pour ma part, je respire librement. Le jour de l’outrage a lui pour moi à travers le petit trou de la modération, mais j’obtiendrai réparation en vrai soldat.
Les Preux sortent.
LE ROI, à la princesse.
— Comment se trouve Votre Majesté ?
LA PRINCESSE.
— Boyet, préparez tout. Je partirai ce soir.
LE ROI.
— Non, madame ; je vous en supplie, restez !
LA PRINCESSE.
— Préparez tout vous dis-je… Je vous remercie, gracieux seigneurs, — de toutes vos prévenances ; et je