Que celui qui sous l’arbre vert
Aime s’étendre avec moi
Et moduler son chant joyeux
D’accord avec le doux gosier de l’oiseau,
Vienne ici, vienne ici, vienne ici !
Ici il ne verra
D’autre ennemi
Que l’hiver et le mauvais temps.
— Encore, encore, je, t’en prie, encore !
Ça va vous rendre mélancolique, monsieur Jacques.
Tant mieux. Encore, je t’en prie, encore ! Je puis sucer la mélancolie d’une chanson comme la belette suce un œuf. Encore, je t’en prie, encore !
Ma voix est enrouée : je sais que je ne pourrais vous plaire.
Je ne vous demande pas de me plaire, je vous demande de chanter. Allons, allons, une autre stance. N’est-ce pas stances que vous les appelez ?
Comme vous voudrez, monsieur Jacques.
Bah ! peu m’importe leur nom : elles ne me doivent rien. Voulez-vous chanter !