tié, — m’a jeté de sombres regards, et m’a frappé — au fond du cœur de sa langue de serpent. — Que toutes les vengeances accumulées du ciel tombent — sur sa tête ingrate ! Frappez ses jeunes os — de paralysie, souffles néfastes !
Fi ! Sire ! fi !
— Vous, éclairs agiles, dardez vos aveuglantes flammes — dans ses yeux dédaigneux ! Empoisonnez sa beauté, — vapeurs aspirées des marais par le puissant soleil, — et flétrissez sa vanité.
Ô dieux propices ! — vous ferez les mêmes vœux pour moi, dans un accès de colère.
— Non, Régane ; jamais tu n’auras ma malédiction. — Ta nature palpitante de tendresse ne t’abandonnera pas — à la dureté. Son regard est féroce ; mais le tien — ranime et ne brûle pas. Ce n’est pas toi — qui voudrais lésiner sur mes plaisirs, mutiler ma suite, — me lancer de brusques paroles, réduire mon train, — et, pour conclusion, opposer les verrous — à mon entrée. Tu connais trop bien — les devoirs de la nature, les obligations de l’enfance, — les règles de la courtoisie, les exigences de la gratitude ; — tu n’as pas oublié cette moitié de royaume — dont je t’ai dotée.
Bon sire, venez au fait.
— Qui donc a mis mon homme aux ceps ?
Quelle est cette fanfare ?