— Sur de tels sacrifices, ma Cordélia, — les dieux eux-mêmes jettent l’encens. T’ai-je donc retrouvée ? — Celui qui nous séparera devra apporter un brandon du ciel — et nous chasser par le feu, comme des renards de leur terrier, Essuie tes yeux. — La lèpre les dévorera jusqu’aux os, — avant qu’ils nous fassent pleurer ! Oui, nous les verrons plutôt mourir de faim. — Viens.
Ici, capitaine !… Écoute ! — prends ce billet.
Va les rejoindre à la prison… Je t’ai avancé d’un grade ; si tu fais — ce qui t’est commandé ici, tu t’ouvres le chemin — d’une noble destinée. Sache bien ceci : les hommes sont — ce qu’est leur temps ; un cœur tendre — ne sied pas à une épée. Ce grave mandat — ne comporte pas de discussion : ou dis que tu vas l’exécuter, — ou cherche fortune par d’autres moyens.
Je vais l’exécuter.
— À l’œuvre ; et estime-toi heureux, quand tu auras agi. — Écoute bien. Je dis : tout de suite ! et expédie la chose — comme je l’ai ordonnée.
— Je ne saurais traîner une charrette ni manger de l’avoine sèche ; — mais si c’est la besogne d’un homme, je la ferai.
— Monsieur, vous avez aujourd’hui montré votre vail-