Aller au contenu

Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Montégut, Hachette, 1872, tome 9.djvu/342

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

lure dépassait le cercle la pièce sortait de la circulation. Il ne faut pas oublier que les rôles étaient remplis par de jeunes garçons, et par cette expression une voix hors de circulation, Hamlet entend une voix qui aurait mué, qui aurait, passé de la voix flûteé de l’enfance à la voix enrouée de l’adolescence.

7. On voit, que ce n’est pas d’aujourd’hui que le caviar, cette friandise de Samoiède, dont l’aspect est celui de confitures de cirage, passe pour une délicatesse auprès des gourmets à l’appétit dépravé.

8. Jig, dit le texte. Ce mot désignait d’abord une danse, puis il désigna un air joyeux quelconque, puis un dialogue et un intermède comique.

9. Je trouve sur ce passage l’intéressante note suivante dans l’édition de M. Staunton. « Il y a une curieuse illustration de ce passage dans Heywood, Apologie pour les acteurs, 1612, et la même histoire est rapportée dans une vieille tragédie intitulée « Un avertissement pour, les belles femmes, 1599. » — « À Lynn, dans le Norfolk, les acteurs du comte de Sussex de l’époque de cette histoire jouaient la vieille histoire de Feyer Francis, et représentaient une femme qui, prise pour un jeune homme d’une passion insatiable, afin de s’approprier plus étroitement l’objet de sa passion, assassina secrètement et méchamment son mari. Mais le fantôme du mort la hantait, et lui apparaissait à des heures diverses, dans ses méditations les plus, solitaires et les plus privées, sous des formes horribles et terribles, et se tenait droit devant elle. Comme ce fait était représenté, une femme de la ville jusqu’alors de bonne renommée, sa conscience étant troublée à l’excès par ce spectacle, poussa soudainement une clameur, et s’écria : « Oh ! mon mari, mon mari ! je vois le fantôme de mon mari qui me menace terriblement. ». À cette sortie et à ce cri inattendus, les gens qui l’entouraient, saisis d’étonnement, lui demandèrent la raison de ses clameurs ; Alors immédiatement, sans y être contrainte, elle confessa qu’il y avait sept ans, pour posséder un certain monsieur, elle avait empoisonné son mari dont la terrible image se présentait à elle, sous la forme de ce fantôme. Là-dessus la meurtrière fut appréhendée, examinée plus amplement devant les juges, et puis ensuite condamnée sur ses aveux volontaires, »

ACTE III

1. Termagant dans les vieux poèmes de chevalerie est le nom du Dieu des Samsins.

2. Hérode dans les anciens mystères est le type du tyran violent, colérique, tonnant à pleine gueule et roulant des yeux en boule de loto, ponir pazler comme le peuple.

3. Se coucher aux pieds de sa maîtresse pendant une représentation dramaticue était, paraît-il, un acte habituel aux jeunes galants. C’était aussi,