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Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Montégut, Hachette, 1872, tome 9.djvu/480

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que la souffrance, la faim ou la mer ! Regarde le tragique fardeau qui pèse sur ce lit ; c’est ton œuvre. — Ce spectacle empoisonne la vue ; voilez-le. — Gratiano, gardez la maison, et saisissez la fortune du Maure, Car vous en héritez. — À vous, Seigneur, gouverneur, revient le jugement de cet infernal scélérat : fixez le temps, le lieu, la torture ; — oh, appliquez-la à outrance ! Je vais moi-même m’embarquer sur-le-champ, et porter à l’état avec un cœur douloureux le récit de cet événement douloureux. (Ils sortent.)