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Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Montégut, Hachette, 1872, tome 9.djvu/489

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O saule, etc.

Ses larmes salées tombaient et attendrissaien t les pierres,

O saule, etc.
Chantez, ô le saule vert, etc.

Que personne ne me blâme, j’approuve son dédain

O saule, etc.

Elle était née pour être belle, moi pour mourir d’amour pour elle.

O saule, etc.
Chantez, ô le saule vert, etc.

Oh ! faut-il que la beauté abrite un cœur qui est si dur,

O saule, etc.

Un cœur qui rejette mon amour sans y avoir égard.

O saule, etc.
Chantez, ô le saule vert, etc.

Que l’amour ne soit plus fier ni dans le palais, ni dans le bocage.

O saule, etc.

Car les femmes sont sans foi et changent en une heure.

O saule, etc.
Chantez, ô le saule vert, etc.

Mais à quoi bon les plaintes ? En vain je me plains.

O saule, etc.

Je dois patiemment souffrir son mépris et son dédain.

O saule, etc.
Chantez, ô le saule vert, etc.

Venez. vous tous qui êtes abandonnés, et asseyez-vous près de moi.

O saule, etc.

S’il en est un qui se plaigne d’une infidèle, la mienne l’est plus que la sienne.

O saule, etc.
Chantez, o le saule vert, etc.

Je porte la guirlande de saule, puisque mon amour m’a fui ;

O saule, etc.

Une guirlande qui convient aux amants abandonnés.

O saule, etc.
Chantez, ô le saule vert, etc.

PARTIE II.

Abattu bien bas par mon chagrin, accablé de dédain,

O saule, etc.

Contre elle trop cruelle, toujours, toujours je me lamente.

O saule, etc.
Chantez, ô le saule vert, etc.