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Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Montégut, Hachette, 1872, tome 9.djvu/490

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O amour trop injurieux de blesser mon pauvre cœur,

O saule, etc.

De triompher de ma souffrance et de prendre joie à ma peine.

O saule, etc.
Chantez, ô le saule vert, etc.

O saule, saule, saule ! la guirlande de saule,

O saule, etc.

Signe de son infidélité, devant moi est placée

O saule, etc.
Chantez, ô le saule vert, etc.

Ainsi qu’elle est là pour m’inviter à désespérer et à mourir,

O saule, etc.

Ainsi, amis, suspendez-la au-dessus du tombeau où je dormirai.

O saule, etc.
Chantez, ô le saule vert, etc.

Sur le tombeau où je reposerai, suspendez-la à tous les yeux

O saule, etc.

De ceux qui la connaissent, pour proclamer son infidélité.

O saule, etc.
Chantez, ô le saule vert, etc.

Et gravez ces paroles comme l’épitaphe qui me convient

O saule, etc.

« Ici, clort quelqu’un qui but du poison, croyant boire en breuvage très-doux. »

O saule, etc.
Chantez, ô le saule vert, etc.

Quoiqu’elle ait durement méprisé mon amour,

O saule, etc.

Et qu’insouciante elle sourie aux douleurs que j’éprouve,

O saule, etc.
Chantez, ô le saule vert, etc.

Je ne puis contre elle avoir de paroles amères.

O saule, etc.

Parce que je l’aimai bien autrefois et que j’honorai son nom.

O saule, etc.
Chantez, ô le saule vert, etc.

Son nom sonnait si doucement à mon oreille,

O saule, etc.

Il rendait joyeux mon cœur, le nom de ma chérie ;

O saule, etc.
Chantez, ô le saule vert, etc