Page:Shakespeare - Un songe de nuit d’été, trad. Spaak, 1919.djvu/67

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Tuez des bourdons, coupez-en
Les cuisses que la cire enduit,
Et faites-les flamber aux yeux des vers luisants
Pour que mon bien-aimé soit éclairé la nuit !
Pour préserver ses yeux de trop rudes atteintes
Si la lune darde un rayon,
Prenez aux papillons
Leurs ailes les mieux peintes
Rendez-lui donc hommage, et comblez-le d’honneur !

TOILE D’ARAIGNÉE

Salut !Salut !Salut !Salut !Nobles seigneurs,

FLEUR DES POIS

Salut !Salut !Salut !Salut !Nobles seigneurs,

GRAIN DE MOUTARDE

Salut !Salut !Salut !Salut !Nobles seigneurs,

PHALÈNE

Salut !Salut !Salut !Salut !Nobles seigneurs,

CULASSE

Salut !Salut !Salut !Salut !Nobles seigneurs,
Puisse mon amitié vous être témoignée
Par les grâces que je vous dois !…
Comment vous nommez-vous ?xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

TOILE D’ARAIGNÉE
Comment vous nommez-vous ? Moi, Toile d’Araignée.
CULASSE

Cher ami, si jamais je me coupe le doigt,
Je passerai chez vous !… Et vous, mon gentilhomme ?