Je suis là !… Par ici !…
Tu te moques de moi !… Mais le ciel s’éclaircit ;
Gare à toi quand le jour m’aura mis sur tes traces !…
Pour le moment je suis trop las ; je n’en peux plus !…
Je me sens accablé d’une telle langueur
Que je vais, sur ce lit feuillu,
Mesurer ma longueur…
Toi, dès qu’il fera jour, compte sur ma visite !…
Nuit triste, interminable nuit.
Prenant pitié de mes ennuis,
Fais couler tes heures plus vite !
Soleil, éclairez-moi ces routes incertaines,
Afin que je retrouve Athènes,
Loin de ce cœur cruel qui me raille ou m’évite !…
Ah ! Dormir !… Viens sommeil ! Endors ma peine extrême,
Et fais-moi m’oublier moi-même !…
Rien que trois ? Il en manque une !
Deux fois deux, ils seront quatre !
La voici !… Quelle infortune !
Est-ce amour, est-ce rancune
Qui peut à ce point l’abattre ?…