Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 1.djvu/103

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pas à son collègue. Il paraissait avoir environ cinquante ans, et portait sur son visage l’expression de la plus grande bonté : quelques cheveux gris couvraient ses tempes ; des cheveux presque noirs garnissaient le derrière de sa tête. Il était petit, mais très-droit, et doué du plus doux organe. Il commença son cours par un précis de l’histoire de l’alchimie et des différentes découvertes dues à plusieurs savans, prononçant avec chaleur les noms de ceux qui s’étaient le plus distingués par ces découvertes. Il fit alors un tableau rapide de l’état actuel de la science, et expliqua plusieurs termes élémentaires. Après avoir fait quelques expériences préparatoires, il termina par un panégy-