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Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/153

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généreux hôte, je n’en ai pas besoin ; je ne réclame qu’un peu de chaleur et de repos ».

» Je m’assis, et il y eut un moment de silence. Je savais que chaque minute m’était précieuse ; cependant j’étais indécis sur la manière dont je commencerais l’entretien, mais le vieillard me tira d’embarras en disant : « Étranger, je suppose, à votre langage, que vous êtes mon compatriote ; êtes-vous Français » ?

— « Non ; j’ai été élevé par une famille Française, et je ne comprends que la langue de ce pays. Je vais, en ce moment, réclamer la protection de quelques amis que j’aime sincère-