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Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/167

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de la veille se représentait sans cesse à mes yeux ; les femmes fuyaient, et Félix, rempli de fureur, m’arrachait aux pieds de son père. Je me réveillai épuisé ; et je profitai de la nuit, qui était déjà venue, pour sortir de ma retraite, et pourvoir à ma nourriture.

» Après avoir apaisé ma faim, je dirigeai mes pas vers le sentier bien connu, qui conduisait à la chaumière. Tout était tranquille. Je rentrai dans ma cabane, et je me mis à attendre l’heure à laquelle la famille avait coutume de se lever. Cette heure se passa, le soleil s’éleva dans les cieux, et les habitans de la chaumière ne paraissaient pas. Je tremblais avec