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Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/179

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sance vers l’astre bienfaisant auquel je devais une semblable jouissance.

» Je continuai à suivre les sentiers du bois, jusqu’à sa limite, marquée par une rivière dont le lit paraissait profond et le cours rapide, et dont les bords étaient ombragés par une grande quantité d’arbres déjà verdoyans. Je m’arrêtai dans cet endroit, sans savoir exactement le chemin que je suivrais, lorsque j’entendis des voix qui me forcèrent à me cacher sous l’ombre d’un cyprès. J’étais à peine sous cet arbre, qu’une jeune fille vint en courant vers l’endroit que j’avais choisi, et en riant comme si elle fuyait quelqu’un pour badiner. Elle continua sa course le long des bords escarpés du fleuve ; mais,