Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/45

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

çant, devant mes yeux, ses mains que je repoussai avec violence ; ainsi, j’ôte à votre vue ce que vous abhorrez. Vous pouvez encore m’écouter, et m’accorder votre pitié : je vous la demande, au nom des vertus que j’ai possédées autrefois. Écoutez mon histoire ; elle est longue et étrange ; et la température de ce lieu n’est pas bonne pour vos sensations délicates ; venez dans ma cabane sur la montagne. Le soleil est encore élevé dans les cieux ; avant qu’il descende pour se cacher derrière ces précipices couverts de neige, et éclairer un autre monde, vous aurez entendu mon histoire, et vous pourrez vous dé-