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Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/51

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appui, et digne de pitié ; je ne connaissais rien et ne pouvais rien distinguer ; mais, dominé par le chagrin qui me gagnait de toutes les manières, je m’assis et pleurai.

» Bientôt une douce lumière brilla dans les cieux, et me fit éprouver un sentiment de plaisir. Je me levai et vis un astre rayonnant sortir du milieu des arbres. Je contemplai avec une sorte d’étonnement cet astre dont la marche était lente, mais dont la lumière éclairait ma route, et j’allai de nouveau chercher des graines. J’avais encore froid, mais je trouvai, par hasard, sous un arbre un large manteau dont je me couvris, et je m’assis à terre. Aucune idée distincte n’occupait mon esprit ; tout était confus. Je sentais