Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/63

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lage. Cette cabane, cependant, était contiguë à une chaumière d’une apparence agréable ; mais, après l’expérience que je venais de faire, et qui m’avait coûté si cher, je n’osai pas y rentrer. Le lieu qui me servait d’asile était construit en bois ; mais il était si bas, que je ne pouvais m’y tenir debout qu’avec peine. Le sol n’était pas recouvert d’un plancher, mais il était très-sec. J’avais l’avantage de pouvoir me garantir dans cette enceinte de la neige et de la pluie, malgré le vent qui y pénétrait par d’innombrables fentes.

» Dans cette retraite, je m’étendis à terre, heureux de l’avoir