Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/89

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sière, mais abondante ; ils mangeaient suivant leurs besoins. Plusieurs nouvelles espèces de plantes vinrent dans le jardin qu’ils cultivaient ; et ces gages de consolation se multipliaient chaque jour à mesure que la saison avançait.

» Le vieillard, appuyé sur son fils, se promenait tous les jours à midi, lorsqu’il ne pleuvait pas ; car j’entendais dire qu’il pleuvait, quand le ciel versait ses eaux. La pluie tombait souvent ; mais un vent, qui s’élevait, séchait promptement la terre ; et la saison devint enfin bien plus agréable qu’elle n’avait été.

» Mon genre de vie dans la cabane était uniforme. Le matin, je suivais les mouvemens de mes voi-