Aller au contenu

Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/90

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

sins ; et dès qu’ils se dispersaient pour leurs diverses occupations, je dormais : je passais le reste du jour à observer mes amis. Lorsqu’ils s’étaient retirés pour se livrer au repos, j’allais dans la forêt, s’il y avait clair de lune, ou si la nuit était étoilée, chercher ma nourriture et du bois pour la chaumière. À mon retour, il était souvent nécessaire que je balayasse la neige qui était sur leur chemin ; je faisais aussi tous les autres travaux auxquels j’avais vu Félix se livrer. Je remarquais ensuite leur étonnement sur ces travaux exécutés par une main invisible ; et une ou deux fois, je les entendis dans cette occasion, prononcer les mots bon génie, miracle ; mais je ne