Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/99

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sait les mains de l’aimable étrangère ; lui montrait son frère, et semblait lui expliquer, par des signes, qu’il avait été triste jusqu’au moment de son arrivée. Quelques heures se passèrent ainsi à des démonstrations de joie dont je ne comprenais pas la cause. Je ne tardai pas à voir, au retour fréquent d’un son que l’étrangère répétait après eux, qu’elle cherchait à apprendre leur langue, et je pensai aussitôt à profiter des mêmes instructions pour le même but. L’étrangère apprit dans la première leçon à-peu-près vingt mots dont je connaissais déjà la plupart ; mais je retins les autres.

» À la nuit, Agathe et l’Arabe se retirèrent de bonne heure. En