Page:Sicard - La Mort des Yeux, 1907.djvu/180

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ces de trains. Un coup de sifflet, une portière que l’on ferme brusquement, un envoi de baisers et un agitement de mouchoir…

Je suis loin déjà dans la nuit…

J’ai le visage de ma mère et celui de Resey qui m’accompagnent encore…

Quelle musique douce me suit et se transforme !

Voilà le chœur qui chante mon oubli, voici la sérénade joyeuse des amours frêles, les préludes éclatants de ma fatale nuit, voici l’abandon et voici la mort…



— Qui vient ?

Un bruit de pas coupe le silence