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ÉPILOGUE.


Soyez toujours prêts.
Calvin.


Oui, si jeune encore & mûre déjà,
J’ai connu les maux d’une longue vie,
Je puis jalonner la route suivie
D’espoirs que le dur destin abrogea.

Mais si j’en dressais la funèbre liste
Comme une barrière aux essors ardents,
Serais-je moins prompte en vœux imprudents,
Ô fatalité, serais-je moins triste ?

Sans lui demander seulement pourquoi,
J’accepterai donc ce que Dieu m’envoie,