Page:Siefert - Rayons perdus.djvu/88

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À LAQUELLE ?


Quand tu dors à qui rêves-tu,
Toi, leur seule & chère espérance ?
À laquelle, ô cœur combattu,
T’arrêtes-tu de préférence ?

Est-ce à celle qui dort toujours
Dans le cercueil au cimetière,
Âme naïve & sans détours
Dont tu méprisas la prière ?

À celle qui ne dort jamais,
Par la passion dévorée,