baisers qu’il voudra et non ton cœur. Comprends-tu ?
— Seigneur Henri !
— Oui, c’est la vérité ! Mais je dis là des bêtises ! Cela ne peut te concerner. Car tu es si modeste… que tu n’oserais jamais embrasser un étranger. Hania, pardonne-moi ! Je t’ai encore offensée par cette supposition. Tu ne feras jamais cela, n’est-ce pas, Hania, jamais ?
Hania se leva et voulut sortir ; mais je la saisis par la main et la forçai à se rasseoir. Je tâchais de conserver mon calme, mais la fureur, comme avec des tenailles, me serrait la gorge. Je sentis que je perdais mon empire sur moi-même.
— Réponds donc, lui dis-je avec une émotion à peine contenue, ou je ne te laisserai pas partir !
— Seigneur Henri ! que voulez-vous ? que dites-vous ?
— Je dis… je dis… chuchotai-je entre