Page:Sienkiewicz – Hania, traduction Chirol.djvu/77

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Un sourire imperceptible s’esquissa sur les lèvres de notre professeur :

— Tout besoin, répondit-il, peut être satisfait de diverses façons. Je me gouverne à ma manière. Je vous ai déjà dit que je ne considère pas les futilités comme choses importantes. Mais j’ai vu beaucoup de gens, dont l’existence a été embarrassée et finalement perdue par le fait d’une femme. Je répète qu’il ne convient pas d’y assujettir ainsi sa vie, qu’il y a des choses hautes et plus nobles, et que l’amour n’est qu’une sottise… À la sobriété !

— À la santé des femmes ! cria Sélim.

— Parfait, qu’il en soit ainsi ! répondit le professeur. Ce sont des créatures agréables ; Il faut seulement ne pas les prendre au sérieux. À la santé des femmes !

— À la santé de Josia ! dis-je en trinquant avec Sélim.

— Attends, à mon tour ! À la santé… à la santé de ton Hania ! l’une vaut l’autre.