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Page:Sigismond de Justh Le livre de la Pousta 1892.djvu/106

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DAMNÉ.

à la réunion. On me chassa ; l’instituteur lut à haute voix les saintes paroles de l’Écriture et me voua à la damnation éternelle. Pauvre Zsuzsi ! depuis ce moment, elle ne fait que se lamenter sur moi qui n’aurai pas ma part des réjouissances célestes, pas le moindre rayon de la lumière divine, dont les os brûleront sans fin dans les flammes de la géhenne et dont elle devra se séparer à tout jamais quand sonnera l’hosanna du Jugement.

— Et il n’y a pas d’espoir d’être sauvé ?

— Non, car celui qui, une fois reçu croyant, commet un aussi grave péché n’a plus droit à la grâce ni sur la terre, ni devant le Juge suprême.

— Et maintenant, comment vivez-vous avec votre compagne ?

— La pauvre âme ! quand elle n’est pas