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NYSA

Nysa, le temps qui, d’un coup d’aile,
Brise les fleurs, a respecté
Le souvenir doux et fidèle
Qui de ton amour m’est resté.
Sur mon cœur saigne encore la place
Où ton pied charmant se posa ;
D’attendre en pleurant il se lasse.
Avant que l’âge ne le glace,
Reviens, Nysa !