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SILÈNE
D’APRÈS ROLL
Cependant que midi, descendu dans la plaine,
Vide son carquois d’or sur le coteau vermeil,
Par ses flèches chassé le doux et vieux Silène
Va cueillir dans les bois la fraîcheur du sommeil.
Un âne patient dont s’alourdit la course,
Et dont son rude poids courbe les reins velus,
L’emporte lentement jusqu’aux bords d’une source
Où les échos lointains ne le troubleront plus.