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envoyé Tcheou Che, originaire du pays de Wei, ravager ce territoire ; Tcheou Che chargea des émissaires d’aller dire à Yong Tch’e :
— (La population de) Fong se compose d’anciens émigrés de Leang[1] ; maintenant, dans le territoire de Wei il y a déjà plusieurs dizaines de villes qui sont rentrées dans l’ordre ; si maintenant vous vous soumettez au (roi de) Wei, celui-ci vous nommera marquis et vous confiera la garde de Fong ; si vous ne vous soumettez pas, (toute la population de) Fong sera passée sur-le-champ au fil de l’épée.
Yong Tch’e souffrait depuis longtemps d’être subordonné au gouverneur de P’ei et, comme Wei l’appelait,
- ↑ Wen Yng résume de la manière suivante les déplacements successifs des princes de Wei : lorsque le grand officier de Tsin, Pi-wan, reçut en apanage le fief de Wei, ce territoire correspondait à la sous-préfecture actuelle de Joei-tch’eng, préfecture secondaire de Kie, province de Chàn-si. Ses descendants se transportèrent dans la ville qui était sous les T’ang la sous-préfecture de Wei et qui se trouvait à 40 li au sud-ouest de la sous-préfecture actuelle de Yuen-tch’eng, préfecture de Ta-ming, province de Tche-li. Il y eut encore d’autres changements que ne mentionne pas Wei Yng ; puis, le roi Hoei, la 31e année de son règne (340 av. J.-C.), transféra sa capitale à Ta-leang (près de K’ai-fong-fou : Cf. note 05.340). Enfin quand l’État de Wei eut été détruit (225 av. J.-C.) par Ts’in Che-hoang-ti, son dernier roi, Kia, se réfugia à Fong. C’est pourquoi Tcheou Che pouvait dire à Yong Tch’e qu’il y avait à Fong un grand nombre d’émigrés de Leang, c’est-à-dire de Ta-leang, l’ancienne capitale de Wei.