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le château de chavaniac

Troisième tableau. — M. Lafayette sauvant un homme de la fureur du peuple égaré, 24 mai 1790.

Quatrième tableau. — La Fédération, 14 juillet 1790.

Cinquième tableau. — Lafayette proclamé défenseur du peuple, 15 juillet 1789.

Sur la poignée, premier côté : Sixième tableau. — Lafayette rentrant dans la classe de citoyen, 8 octobre 1791.

Sur le premier côté de la grande branche :

Ignorant ne dates non quisquam serviat enses.

Sur l’autre côté de la branche : À Lafayette, l’armée parisienne reconnaissante.

Sur la branche transversale, d’un côté : L’an troisième de la liberté.

De l’autre, la devise du général : Cur non.

Cette épée réunira le beauté des formes, une composition précieuse, et le fini de l’exécution.

Les bélières, les porte-mousquetons, les anneaux, les chaînettes, sont abandonnés à la main savante de l’artiste, ainsi que tous accessoires.

Il faut que la richesse du métal disparaisse devant le génie, que son travail enfin soit celui d’un grand homme.

La lame trempée d’un grain très fin, sera chargée d’emblèmes convenables.

Un des côtés laissera lire : Elle épargna le sang ;

La seconde face portera : Elle fut le salut du peuple ;

La troisième : Elle fit respecter la loi. »



Adresse de la garde nationale.


Monsieur,

Au moment où toutes les autorités qui n’émanaient pas de la volonté nationale, s’anéantirent devant l’indignation publique, vous fûtes le premier que voulurent reconnaître les citoyens aimés pour la conquête de la liberté et la proclamation de votre nom fut au nombre de ces monuments qui justifieront à jamais le discernement du peuple.

Dès lors, le sort de la Révolution fut fixé, puisque Paris en donnait le