ments les plus circonstanciés pour l’observatoire du Ventoux. M. Bischoffsheim, après une simple conversation avec un des membres de la commission d’initiative, s’inscrivit pour une somme de 10 000 fr. ; l’Association Française vota 2 000 fr. ; la Société scientifique de Vaucluse 500 fr. ; le Conseil général de Vaucluse 20 000 fr. ; la ville de Bédoin (aux pieds du mont) 10 000 fr. ; la ville de Carpentras 1 000 ; les autres communes du département, environ 3 000 fr. ; la chambre de commerce d’Avignon 1 000 fr. ; la compagnie du chemin de fer P.-L.-M. 2 000 fr. ; souscriptions particulières 10 000 fr. Les conseils généraux des Bouches-du-Rhône, de l’Hérault, de l’Ardèche, de la Drôme, du Rhône, de la Haute-Saône, du Var, le conseil municipal de Toulon, etc., chacun son tribut ; le Ministre des Travaux publics 10 000 fr.[1] ; les chambres 50 000 fr. !!!
Il ne nous a pas encore été possible de savoir comment s’y sont pris les initiateurs des observatoires du Puy-de-Dôme et du Pic-du-Midi ; cependant on peut voir, dans Figuier[2], que le Ministre de l’instruction publique a versé, pour ce dernier, la somme ronde de 80 000 fr.
C. Qui pourrait fournir les fonds pour l’observatoire du Mezenc ?
Ce que nous venons de dire pour l’Aigual et le Ventoux nous l’indique : nous pouvons espérer une foule de subventions de la part des départements intéressés, des sociétés savantes et de l’État.
Notre département nous refuserait-il une subvention ? C’est peu probable. L’arrondissement de Brioude a vingt-six communes dommageables par l’Allier ; celui du Puy, vingt-deux communes sujettes aux inondations de la Loire ; l’arrondisse-