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Page:Société agricole et scientifique de la Haute-Loire - Mémoires et procès-verbaux, 1883-1885, Tome 4.djvu/37

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mémoires

Après de nombreuses tentatives, plus ou moins heureuses dans cette voie, nous sommes arrivé à un certain nombre de conclusions très simples, que nous soumettons aujourd’hui à l’appréciation de nos confrères. Nous les prions toutefois de regarder ceci, non comme une œuvre didactique complète, mais comme une première ébauche, destinée simplement à fixer l’attention sur le sujet, un premier essai, bien imparfait encore, mais qui, dans l’avenir, peut acquérir une plus grande précision et qui attend, d’eux et de leurs lumières, de nombreux perfectionnements.

Notre petite méthode, par elle-même, se compose d’un ensemble de procédés dont pas un n’est nouveau et qui tous au contraire ont été, dans d’autres buts, proposés et essayés : ce qui en fait la nouveauté et, si nous pouvons ainsi dire, l’originalité, c’est l’application spéciale, c’est l’association raisonnée de tous ces éléments épars pour concourir au même résultat : l’analyse des remèdes par le clinicien lui-même, sans recours nécessaire à un chimiste.

Dans cette étude de chimie, essentiellement dédiée aux médecins praticiens, nous commencerons par établir l’absolue nécessité d’une méthode facile et vraiment clinique pour la vérification des médicaments ; — nous parlerons ensuite des moyens généraux, à la portée de tout le monde, que tout médecin peut employer pour essayer les armes dont il veut se servir ; — enfin, appliquant les principes généraux à chaque cas particulier, nous ferons voir quels sont les procédés qui paraissent les plus simples et les plus expéditifs pour la vérification des principaux médicaments de la thérapeutique.