Page:Société royale et centrale d'agriculture - Instruction concernant la culture en grand des pommes de terre, 1829.djvu/120

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
( 120 )

rée, on la met dans des sacs de grosse toile, et on la presse pour en faire sortir l’eau plus promptement.

On l’étendra ensuite sur des toiles ou sur des claies couvertes de papier gris, que l’on exposera à un courant d’air au soleil, dans un grenier s’il pleut, dans un four après le pain tiré, et, mieux encore, dans une étuve ; car plus la dessiccation se fait rapidement, plus la farine est belle. Cependant si elle était saisie par un degré de chaleur trop ardent, au lieu d’être friable et farineuse, elle deviendrait semblable à de la corne.

Mais, pour cela, le travail ni les matières premières ne seraient pas perdus ; seulement, pour en faire usage, il faudrait les réduire de nouveau en farine à l’aide du moulin, ou bien les concas-

    la saveur désagréable que le dépôt aurait contractée, et dont la farine pourrait se ressentir. Pour changer l’eau, il faut pratiquer un robinet ou seulement un trou avec une cheville à la hauteur d’un pouce environ du fond ; sans cela, l’eau en s écoulant entraînerait une partie de la fécule, qui, au contraire, par cette précaution, se précipite dans l’espace qui se trouve entre le fond et la hauteur du trou, devant lequel il est encore bon d’appliquer un peu de paille, pour que l’écoulement soit moins rapide.