Page:Société royale et centrale d'agriculture - Instruction concernant la culture en grand des pommes de terre, 1829.djvu/136

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dière ordinaire, soit à l’aide d’un appareil conçu dans le système, de ceux décrits précédemment page 32. Dès que les tubercules ont été exposés pendant environ trente minutes à la vapeur, on les dépouille facilement de la pellicule qui les enveloppe, et à mesure qu’ils en en sont privés on les écrase en les frappant légèrement avec une pelle [1] ; on les étend ensuite sur des nettes de laine, et la pâte : reste exposée pendant douze heures à l’air libre pour qu’elle éprouve un premier degré de dessiccation.

Lorsqu’elle est ressuyée, on la passe dans un vermicelloir, afin de la diviser plus également et de multiplier, les surfaces. Dans cet état, on l’étend légèrement et de peu d’épaisseur sur des châssis recouverts de canevas, qui sont portés à l’étuve, où ils sont-posés sur des tasseaux et superposés à six pouces (environ seize centimètres) de distance les uns des autres, en sorte que, dans

  1. Cependant si on s’est servi d’une machine, et que l’on veuille ôter la pellicule après la coction, on doit enlever l’agitateur et faire l’épluchage à la main. Cet épluchage n’est cependant pas indispensable on peut l’éviter sans que la quantité des produits soit sensiblement détériorée, seulement la nuance serait un peu plus foncée ; et alors le travail serait moins long en broyant les tubercules dans la machine même.