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du remoulage, des farines d’orge et autres [1]. Avec de pareilles précautions, on pourra employer sans crainte les pommes de terre à la nourriture des bestiaux, et quoiqu’on ne doive pas pour cela cesser de leur donner des fourrages, toujours sera-t-il vrai que la consommation, de ceux-ci diminuera d’autant, et qu’ainsi les cultivateurs pourront augmenter le nombre des animaux, qui couvriront leurs champs d’abondans engrais, et par conséquent, outre les profits directs de leur vente, ils obtiendront de riches récoltes.


§ 1. Nourriture des bœufs et des vaches.


Les bœufs et les vaches acceptent volontiers la pomme de terre crue ; mais on redoute, à l’égard de ces animaux ruminans, les accidens que les tubercules entiers et trop volumineux peuvent occasioner lorsqu’ils les avalent sans avoir été broyés. Pour les prévenir, on coupe les tubercules par morceaux, et afin d’accélé-

  1. Dans ce cas, il est inutile de bluter les farines, puisqu’elles doivent être simultanément employées.