Page:Société royale et centrale d'agriculture - Instruction concernant la culture en grand des pommes de terre, 1829.djvu/170

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fiterait-on pas des ressources que présentent les gruaux et les farines de pommes de terre, dont la conservation est si facile ? Ce serait une innovation heureuse ; car si l’usage de la pomme de terre s’introduisait dans la nourriture des chevaux, elle serait d’une grande importance pour les fermes situées sur des côtes élevées produisant peu de fourrages, et elles faciliteraient la multiplication des chevaux, moins consommateurs que les bœufs et qui rendent cependant d’immenses services.


§ 3. Nourriture des moutons, des chèvres, de quelques animaux domestiques, et de la volaille.


La plupart des animaux, comme on l’a déjà dit, s’accommodent des pommes de terre, pourvu qu’elles leur soient données convenablement, que l’on règle la quantité qui leur sera donnée, sur la force, l’âge et la constitution du sujet, enfin d’y ajouter du fourrage ou des grains ; car les mélanges conviennent à tous les estomacs. Ainsi, en prenant les mêmes pré-

    de pommes de terre et deux tiers de carottes dans la composition donnée aux chevaux sous forme panaire.