Page:Société royale et centrale d'agriculture - Instruction concernant la culture en grand des pommes de terre, 1829.djvu/171

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
( 171 )

cautions que pour les autres bestiaux, les animaux désignés dans ce paragraphe se trouveront bien de leur usage.

M. Dailly, déjà cité, en nourrit ses troupeaux, dont les moutons se portent bien, et leur chair est d’une excellente qualité.

Il n’est pas le seul qui les ait soumis à ce régime ; le grand nombre des cultivateurs qui ont adopté cette pratique ne permet pas d’en offrir ici la nomenclature.

Il en est de même de la nourriture des chiens, des lapins que l’on entretient dans la plupart des habitations rurales ; on peut introduire dans leurs rations de la pomme de terre, qui s’alliera fort bien avec les autres substances qu’on leur donne ordinairement.

Enfin, les cultivateurs trouveront beaucoup d’économie, en mettant des farines et gruaux de pommes de terre dans la pâtée des volailles elles ne communiquent aucun goût désagréable à leurs œufs ni à leur chair.

Les dindes, les oies, les canards les mangent aussi avec avidité et s’engraissent promptement.

Les petits poulets même peuvent en être nourris, pourvu qu’on lès leur donne émiettées et criblées sous un petit volume, gros comme du millet, et au plus comme du chenevis.