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Page:Sorel - L’Histoire comique de Francion, 1925.djvu/381

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SEPTIÈME LIVRE


FRANCION fut donc contraint de permettre que le valet de chambre l’habillât d’un riche vêtement à l’antique qu’il lui avait apporté. Il s’enquit pourquoi il ne le vêtait point à la française, et n’eut point d’autre réponse, sinon qu’il obéissait au commandement de son seigneur.

Le maître d’hôtel lui ayant dit encore, quelque temps après, qu’assurément Raymond avait envie de l’ôter du monde, il dit qu’il croyait donc qu’avec les habits de théâtre qu’il lui envoyait il lui voulait faire jouer une tragédie, où il représenterait le personnage de quelqu’un que l’on avait mis à mort le temps passé, et que l’on tuerait tout à bon.