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que vous presentera un libraire du palais tout en mesme temps, on prend bien souvent le pire. Quant à moy je croy qu’ayant acheté une telle marchandise pour excellente, on seroit bien fondé à la reporter à l’autheur, pour s’en faire rendre son argent ; et chacun demeurera d’acord que si l’on vouloit n’estre plus trompé, il seroit besoin d’establir un censeur de livres, qui ne donnast congé qu’aux bons d’aller par le monde, et condamnast les autres à la poussiere d’un cabinet. J’avouë que mon esprit est fort esloigné de la capacité que devroit avoir