Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/354

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desja fait signe à la nuict qu’elle destendist ses voiles, et fist son pacquet pour s’en aller, lors qu’une douce rosee cheut sur toute la terre, et fit croire à ceux qui la virent que c’estoit des rinseures des coupes des dieux ou des restes du nectar de leurs festins, ou que la belle avantcouriere du soleil lavoit ses mains à son lever, ou vuidoit son pot de chambre. Mais bien que tout cela puisse estre selon les saisons comme l’on connoist par les differentes rosees qui tombent du ciel,