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ainsi de parler avec beaucoup de naiveté. Ce jeune homme que vous venez de voir est fils d’un marchand de soye, qui demeuroit en la ruë Sainct Denis. Il n’a eu que luy d’enfant, et la laissé si riche, que nous esperions qu’il relèveroit nostre noblesse, et que nous verrions en nostre lignée un officier royal, qui nous serviroit d’apuy. Vous sçavez qu’il y a plusieurs fils de marchands qui le sont, et qu’encore que les nobles nous méprisent, nous valons bien autant qu’eux. Ils n’ont pas le pouvoir de donner comme nous de beaux offices à leurs enfans, et ce n’est que des emprunts qu’ils font chez nous que l’on les void si braves. Cependant ils nous appellent des sires, et ils ont rai