Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/826

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Lysis se leva soudain : mais comme

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il pensoit parler au magicien il s’en alla si viste, qu’il ne remarqua point de quel costé il avoit tourné, et puis il se treuva si estonné qu’il ne pouvoit le suivre. Hircan estant arrivé au lieu où toute sa compagnie l’attendoit dans son carrosse, y monta aussi, et s’en retourna chez luy. C’estoit Anselme et Clarimond qui s’estoient desguisez pour faire les vents : mais bien qu’ils eussent eu beaucoup de plaisir à voir les postures de Lysis, ils regrettoient de n’avoir pu voir aussi celles de Carmelin, lors qu’on l’avoit tant foüetté. Synope et Lucide en firent un long recit qui fut fort agreable, et quo