Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/923

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qu’au lieu qu’elle vous profiteroit si vous estiez malade, elle ne fera que vous nuire maintenant que vous estes sain. Il faut que je vous face un conte sur ce propos. J’amenay une fois trois de mes amis en nostre maison où nous fismes la desbauche quatre jours durant. Le cinquiesme jour au matin je leur representay les excez passez, et leur remonstray que nous estions en grand danger de nostre personne, si nous ne nous purgions pour vuider les mauvaises humeurs que nous avions amassees. Ils me crûrent tous, tellement que j’envoyay querir l’apothiquaire qui nous