Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/159

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apres que j’auray ouy vos leçons. Philiris ayant finy sont histoire de cette sorte, Lysis prit aussi tost la parole, et luy dit, gentil berger, plaise aux dieux que tu reçoives avec moy le contentement que tu esperes. Une chose me fasche seulement, c’est qu’estant marié comme tu es, et ayant toute puissance de mener ta femme où bon te semble, tu as eu grand tort de ne la point amener icy. J’ay la mesme plaincte à faire contre Fontenay. Cette seconde histoire m’y a faict songer. Vous deviez tous deux amener vos cheres moitiez, vous n’eussiez point pleuré pour leur absence. Il n’y eut rien eu de retranché en vos contentemens ; vous n’eussiez pas esté en solitude et en viduité comme vous estes ; vous eussiez eu