Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/160

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des bergeres à entretenir et à caresser aussi bien que les autres, au lieu que vous n’oseriez vous adresser honnestement à aucune de celles de nostre contree. Outre cela vous nous eussiez apporté beaucoup de contentement nous faisant voir Theodore et Basilee dont les perfections eussent rendu nostre compagnie plus illustre. Pour ma chere Theodore, respondit Fontenay, vous pouvez croire que je l’eusse amenée n’estoit que je la trouvay un peu mal disposee quand je party. Et pour ma Basilee, dit Philiris, je l’ay laissee en nostre païs afin qu’elle tinst compagnie à son pere qui est desja fort vieil, et puis j’ay crû qu’ayant long temps souffert les rigueurs de l’absence, le plaisir que

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