Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/883

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s’en iroient sans doute le lendemain. Clarimond ayant pris garde aux diverses façons de ces bergers qui ne luy plaisoient guere, ne leur put rien celer d’avantage. Il dit à Hircan qu’il croyoit qu’ils avoient dessein de jouër perpetuellement des farces chez luy, mais qu’il estoit temps de lever le masque sans se mocquer de ceux qui les connoissoient et de ceux qui ne les connoissoient pas, et que pour conclusion de leur comedie il faloit tirer Lysis de ses erreurs. De quelles erreurs entens tu parler ? Dit Lysis. Depuis que je vous connoy je ne fay autre chose que vous le dire, repartit Clarimond, je veux parler des fantaisies que les romans vous ont donnees. Je croy qu’il est temps que vous les quittiez.