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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/76

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faire, comme s’il n’y avoit qu’à siffler pour avoir de beaux songes. Ce Gnemon dont Heliodore parle est à mon avis un impertinent homme. Il veut tousjours se representer les choses que Calasiris luy conte comme si elles estoient presentes, et n’estant pas content d’avoir dit que les ceremonies d’un anniversaire ne sont pas passees pour luy, et qu’il faut que ce bon vieillard les luy fasse voir, il l’importune encore apres de luy dire qui fut le vainqueur à la course, pource qu’il craint autant pour Theagene que ceux qui estoient presens. Cette finesse est repetee trop de fois pour sembler agreable, et afin que nous ayons des imaginations pareilles à celles de Gnemon, nous dirons qu’il nous donne a