Page:Soulié - Les Mémoires du Diable, 1838, tome I.djvu/147

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— Qui, Sophie ?

— Madame Dilois.

— Madame Dilois !

— Oh ! je vous en supplie, au nom du ciel, n’en parlez à personne !

— En vérité, ce n’est pas de madame Dilois que j’ai à m’occuper à vos côtés, et n’ai-je pas quelques droits de m’étonner de vos refus à me recevoir après…

Une rougeur pourprée remplaça la pâleur de madame du Val.

— Armand, lui dit-elle, je mourrai bientôt… je l’espère… oh ! oui, je l’espère… alors, vous saurez tout.

Lucy avait un air si pénétré de cette affreuse espérance, qu’elle toucha Luizzi.

Elle continua :

— Ne me revoyez jamais !

— Cependant…

— À genoux, c’est à genoux que je vous le demande.